Pourquoi ?
Nous ne reviendront pas sur les bénéfices que peuvent avoir la réduction des intrants phytopharmaceutiques sur l’Environnement : l’air que l’on respire, eau des nappes phréatiques, eau des cours d’eau… et sur la Santé du travailleur vitivinicole et du consommateur.
Par contre, nous pouvons rajouter que certains traitements comme le cuivre en excès appauvrissent nos sols. Tous les microorganismes meurent et sans cette vie, les nutriments ne sont plus disponibles pour la vigne. De plus, ce cuivre peut se retrouver dans les moûts et les vins causant leur oxydation chimique.
Pour pallier ce problème, nous développons des auxiliaires technologiques qui permettent d’éliminer les résidus des pesticides dans le vin comme les fibres végétales sélectives. Mais ne serait-il pas plus logique de réduire les doses à la vigne pour éviter d’avoir à rajouter encore quelque chose dans le vin ?
Évidemment que la vigne a besoin qu’on l’aide un peu sinon il n’y aurait pas de récolte mais tout est question d’équilibre.
Comment réduire les doses ? Il n’y a pas de solution miracle.
Mais tout d’abord, il faut que nous nous débarrassons de la tendance que nous avons à forcer la dose pour être sûr que ça fasse effet. C’est une très mauvaise habitude qui en plus est inutile.
Déjà en appliquant la juste dose au bon moment et en prenant soin d’ajuster la dureté de l’eau, on peut faire des économies de produit. Mais aussi en utilisant le bon matériel et en sachant faire les réglages. Nous devons être acteurs dans notre production en se formant.
Enfin, il existe des produits de biocontrôle qui permettent cette réduction. Encore une fois, restons ouverts aux alternatives raisonnées et actuelles, testons des choses. Soyons toujours à la recherche d’améliorations qui vont dans le sens du respect de l’Environnement et de la Santé sans perdre de vue notre objectif œnologique raisonné.